Le séminaire a rassemblé une grande partie du secteur de l’AHI (Accueil, Hébergement, Insertion) venue pour réfléchir collectivement sur la question des personnes à la rue ou en situation de mal logement. Tous sont en effet confrontés à une réalité : la saturation des dispositifs d’hébergement et de logement temporaire, mais aussi la pénurie de travailleurs sociaux. Deux thèmes largement abordés lors de la table ronde par les acteurs de terrain, les représentants d’Heneo, de l’UNAFO, de Paris Habitat, de la Croix Rouge Française, de le CASP, de l’Association Les Enfants du Canal, du Groupe SOS et d’Emmaüs Solidarités.
Les ateliers de l’après-midi ont permis aux professionnel.les et aux institutionnel.les de se rencontrer et de réfléchir ensemble à « comment intervenir en amont dans un objectif de prévention ? ». En fin de journée, une seconde table ronde a rassemblé, les institutionnels, les représentants des principaux décideurs du secteur – DIHAL, DRIHL, Ville, ARS, et FAS – pour répondre aux interrogations et envisager les perspectives sur les enjeux clés du secteur.
Nathalie Latour, directrice générale de la FAS a conclu cette journée par des paroles engagées et fédératrices : « Aujourd’hui, vu le contexte géopolitique et économique, ce n’est pas possible de baisser le nombre de places (…). Nous devons renforcer nos coopérations, continuer à travailler sur des approches globales et ne pas céder à la tentation d’empiler des dispositifs spécialisés. Quelles que soient nos différences, nous devons nous mettre autour de la table et trouver de réelles solutions à la problématique de l’hébergement et du logement qui a besoin de respirer et trouver des marges de manœuvre. »